Ce trio est une rencontre inouïe entre la guitare électrique rock de Serge Teyssot-Gay, la viole de gambe baroque de Marie-Suzanne de Loye et la voix protéiforme de Violaine Lochu.
Ces trois musiciens aux univers éclectiques se rejoignent pour la première fois, dans une exploration décloisonnée du répertoire des musiques juives d’Europe de l’est et du bassin méditerranéen. Avec rigueur et liberté, le trio mêle à ces mélodies puissantes des sonorités expérimentales, post-punks, bruitistes, lyriques… L’improvisation libre est la clé de voûte de cette recherche profonde qui tente de faire entendre l’intense contemporanéité des chants yiddishs et judéo-espagnols.
Violaine Lochu : voix, accordéon, objet Marie-Suzanne de Loye : viole de gambe Serge Teyssot-Gay : guitare électrique
Sans qu’il soit nécessaire de remonter à la sagesse d’Aristote, la musique demeure le meilleur moyen d’adoucir les moeurs. Artiste libanais engagé pour la paix et figure emblématique de la musique arabe du Moyen-Orient, Marcel Khalifé nous en donne une nouvelle preuve avec ce projet qui le réunit avec ses deux fils, pour désamorcer l’idée reçue du conflit entre les générations tout autant que celle qui oppose la tradition et la modernité. « On a déposé dans un même creuset toutes nos douleurs, nos joies et nos folies, » aime à dire Marcel Khalifé, « mais ce projet est cependant teinté d’une grande sérénité car nous sommes tous trois en fusion totale avec nos instruments qui sont des médiateurs de notre langage personnel et une extension de nous-mêmes. Nous ne sommes pas un trio, nous sommes Marcel, Rami et Bachar Khalifé, trois entités distinctes unies dans un même corps musical ». Forts de l’idée que la musique est un langage universel, c’est à la croisée des expériences de chacun, l’oud et le chant pour Marcel, le piano pour Rami et les percussions pour Bachar, que ces trois-là ont choisi de renouer avec une autre langue première, celle qui fait converger les talents. Mêlant musique orientale et musique actuelle, ces mélodies sont le fruit d’une vision commune de deux générations qui posent un regard sur notre époque.
Ce film qui navigue entre documentaire et animation raconte la vie des indiens Wichi au nord de l’Argentine qui parlent, souvent avec malice, de leur mythologie (illustrée par le cinéma d’animation). Conscient de notre époque, leur regard questionne aussi notre société contemporaine. Jamais résignées, toujours poétiques, les images d’Ariel Di Marco sont un vrai moment d’enchantement. Voyager dans le Chaco, c’est aller à l’aveuglette, emprunter des chemins et rencontrer des villages qu’aucune carte ne mentionne. Chaque étendue de bois, tronçon de chemin, chaque rare regroupement de maisons se ressemblent et il est aisé de s’y perdre. Le seul moyen d’orientation y est la connaissance et l’expérience de ses habitants. Le seul moyen de comprendre la langue de ces derniers, d’entendre leur culture, est peut-être de s’immerger dans leur imaginaire – lui-même puisé dans cet environnement singulier. A travers leurs contes, proposer un voyage onirique, une exploration sensitive et sensorielle, un travail sur le temps, la spatialité et l’esthétique du Chaco, sur l’identité d’un monde ancien de nos jours en mouvement. Donner à voir et à sentir un monde et une réalité, autres.
Sera notre camp de base ; château fort et havre de paix. Un lieu urbain, inventif et chaleureux. Sans domicile vraiment fixe jusqu’à ce jour nous avons besoin maintenant d’un espace stable et amical, assez solide, pour abriter, rassembler nos travaux si divers. Pour tisser entre eux un lien, celui d’un espace et d’une équipe. Celui d’un projet.
Ouverture prévue mars 2016 La Marbrerie - 21 rue Alexis Lepère - 93100 Montreuil
La première exploitation de la pierre de taille de Normandoux date des années 1850. Aujourd’hui, la Carrière de Normandoux, est un site étonnant qui alterne les soirées privées et les ouvertures publiques. Lire la suite →
Ce film qui navigue entre documentaire et animation raconte la vie des indiens Wichi au nord de l’Argentine qui parlent, souvent avec malice, de leur mythologie (illustrée par le cinéma d’animation). Conscient de notre époque, leur regard questionne aussi notre société contemporaine. Jamais résignées, toujours poétiques, les images d’Ariel Di Marco sont un vrai moment d’enchantement. Voyager dans le Chaco, c’est aller à l’aveuglette, emprunter des chemins et rencontrer des villages qu’aucune carte ne mentionne. Chaque étendue de bois, tronçon de chemin, chaque rare regroupement de maisons se ressemblent et il est aisé de s’y perdre. Le seul moyen d’orientation y est la connaissance et l’expérience de ses habitants. Le seul moyen de comprendre la langue de ces derniers, d’entendre leur culture, est peut-être de s’immerger dans leur imaginaire – lui-même puisé dans cet environnement singulier. A travers leurs contes, proposer un voyage onirique, une exploration sensitive et sensorielle, un travail sur le temps, la spatialité et l’esthétique du Chaco, sur l’identité d’un monde ancien de nos jours en mouvement. Donner à voir et à sentir un monde et une réalité, autres.
Au cœur de Paris au Jardin des Tuileries, dans le cadre de l’année de la Turquie en France, Wela a proposé tous les soirs pendant trois semaines en juillet 2009 une programmation mêlant concerts, spectacles, initiations et conférences. Cet événement artistique s’est déroulé au sein d’une structure éphémère » le Café Turc » qui associait salle de spectacle, bar et lieu de convivialité. Ce lieu a été dessiné et conçu par l’architecte Han Tümertekin.
La rencontre du tango argentin et de la cumbia colombienne à Paris
Jeudi 24 mai 19h
Cabaret Sauvage
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La soirée
Ariel Ardit, chanteur de tango argentin et son «Orquesta Tipica», 11 musiciens sur scène
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Cumbia Ya ! la cumbia colombienne en format d’orchestre 11 musiciens sur scène
Cette soirée au Cabaret Sauvage nous propose de faire un bond dans le temps pour nous retrouver dans un salon de danse d’Amérique Latine de début du XXe siècle où tango et musique tropicale partageaient l’affiche de la nuit latino-américaine. Nous avons eu le désir de recréer cette ambiance à Paris pour faire découvrir au public parisien combien ces deux formats restent encore liés aujourd’hui. A l’affiche, Ariel Ardit, considéré par les médias argentins comme le plus grand chanteur actuel de tango, accompagné de son “orquesta típica” de 11 musiciens en tournée exclusive en Europe, et “Cumbia Ya!” formation parisienne de musique populaire colombienne dirigée par Soledad Romero qui s’est affirmée sur la capitale comme l’orchestre de musique latine du moment et qui fête cette année 10 ans de concerts à guichets fermés dans les différentes salles parisiennes.
Ces deux formats d’orchestre aimaient à se retrouver lors des milongas d’avant guerre pour mettre en commun les qualités entraînantes, magiques et séduisantes de leurs danses. Car il ne faut pas oublier que le tango et la cumbia sont avant tout des danses, d’origines métissées, où le continent africain, et le continent américain se retrouvent, unis par le biais de la culture européenne.
Paris se fait aujourd’hui ambassadrice de ces trois continents, pour une soirée aux accents classiques, marquée par la force et la puissance de deux genres qui sont devenus les porte parole de l’expression populaire en Amérique Latine.
Le Cabaret Sauvage sera le décor pour cette rencontre où la musique et la danse iront de pair dans une même ambition, partager avec le public parisien les quelques perles qui sont à l’origine de la musique latine d’aujourd’hui.
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Vidéo
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Infos Pratiques
AU CABARET SAUVAGE jeudi 24 mai 2012 à 19h Parc de la Villette, 59, boulevard Mac Donald – Paris 19ème Métro: Porte de Pantin ou Porte de la Villette
réservations fnac et digitick 0 892 68 36 22 (0,34 € TTC min) du lundi au vendredi 9h/19h et le samedi 9h/13h.
Situé au cœur du Théâtre Auditorium de Poitiers, c’est à la fois un restaurant, un bar mais aussi un lieu de pratique artistique et de représentations. Art contemporain, vidéo, musique, danse, cuisine et bien d’autres formes viennent se croiser dans cet espace qui se veut à la fois, accueillant, ludique et à la recherche des territoires de l’art. Venez manger, ouvrir vos papilles, vos yeux et vos oreilles ! Le Meteo c’est aussi, une vue surprenante sur la ville de Poitiers et une terrasse magique…
A cœur de Poitiers, reliant le centre ville et la Théâtre Auditorium de Poitiers, un restaurant et un hôtel ont vu le jour. C’est dans cette ancienne chapelle jésuite que le département de la Vienne a posé en 1954 ses « archives ». Aujourd’hui en cours de réhabilitation, c’est dans ce nouvel espace aux formes inattendues que Wela a proposé des évènements artistique en tout en genre.
— Les Archives 14 rue Edouard Grimaux – 86000 Poitiers réservations et renseignements : 05 49 30 53 00 www.lesarchives.fr
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Wela a participé à l’organisation de la tournée de l’Alter Quintet en Argentine. Cet ensemble de musique de chambre latine connaît bien ce continent et pour cause plusieurs de ces membres ont histoire forte avec ce pays. Buenos Aires, Rosario, Santa Fe, Resistencia, la Plata et quelques lieux encore ont pu goûter à la musique de l’Alter Quintet.